INFO IASI N°39 JANVIER 2021

image_pdfimage_print

Ce mois-ci :

Petit point sur notre situation
– Des nouvelles d’Emmaüs Satu Mare : reprise d’un rythme de vie oublié !
– Notre action dans la rue
– Les Grands Témoins d’Emmaüs International

Petit point sur notre situation :


L’hiver est là, avec de la neige et des périodes de grand froid (nous avons eu une petite période à -14°C, ressenti -16°C)… ce qui a eu comme conséquence positive l’ouverture d’un centre d’urgence, géré par le Service Volontaire d’Ambulance (SVA), auquel nous contribuons activement, par l’apport de repas et de vêtements.

Notre projet de centre médico-social, débuté en juin avec la FONSS (Fédération des Organisations Non Gouvernementales du Service Social) et le SVA a pris fin en décembre, et les containers tant attendus sont arrivés en janvier… Nous espérons donc monter un autre projet afin de bénéficier de financements qui permettront de soutenir et continuer notre projet initial.

Côté Belvédère, le projet est en pause, car les travaux d’électricité et de canalisation doivent attendre des températures plus clémentes.

Des nouvelles d’Emmaüs Satu Mare : reprise d’un rythme de vie oublié !

En ce début d’année, nous essayons de reprendre progressivement une vie ouverte sur l’extérieur, tout en gardant une grande vigilance concernant le respect des règles sanitaires. Ce retour à la normale se traduit par la renaissance des activités, qu’elles soient culturelles, sportives, artistiques, culinaires… Chacun a donc la possibilité de trouver son bonheur.

 C’est un bonheur pour tous de retrouver les prémices d’une vie sociale, et nous espérons que cela puisse durer !
 A ce jour, trois jeunes ont repris le Kick-Boxe qu’ils pratiquent trois fois par semaine. D’autres se sont inscrits à la salle de fitness, où ils vont chaque soir en rentrant du travail. Nous avons aussi eu la possibilité de retourner au théâtre, au philharmonique, ainsi que dans les musées.

Notre action dans la rue



 Notre équipe mobile composée de salariés, volontaires, compagnons et anciens compagnons a repris début janvier l’activité de maraudes quotidiennes et a distribué durant le mois de janvier quelque 1 177 vêtements, couvertures, chaussures et bougies et 343 repas que nous essayons de varier chaque jour, en fonction des donations reçues de la banque d’aliments (sandwichs, croissants, chocolats…). Cela représente une trentaine de bénéficiaires chaque soir, mais également 50 repas par jour au nouveau centre d’urgence ouvert dans le bâtiment des bains publics.
Ce centre avait ouvert au printemps en tant que “centre d’urgence – quarantaine” pour les personnes sans-abri, et avait fermé à la fin de l’état d’urgence, en mai. Ce mois-ci, il a rouvert ses portes lorsque les grands froids sont arrivés, et est depuis lors resté ouvert. Les personnes sans-abri y trouvent douche, habits et chaussures, ainsi qu’un repas. Ils ont également la possibilité d’y rester dormir, mais restent totalement libres d’en partir à tout moment (un aspect très important pour les bénéficiaires). D’après les témoignages des bénéficiaires eux-mêmes, les conditions y sont très bonnes.

 Nous nous réjouissons de l’ouverture de ce centre, et espérons que le Service Volontaire d’Ambulance, en lien avec la mairie, le tiendra ouvert aussi longtemps que possible.
 

Les Grands Témoins d’Emmaüs International

Voici le second volet de la série « Les Grands Témoins d’Emmaüs International » :

Notre série « Les Grands Témoins d’Emmaüs International » donne la parole à ces figures garantes de la Mémoire du mouvement qui, à travers leur vécu, nous racontent les débuts et les évolutions d’Emmaüs International.
Efraín Olivera Lerena a été coordinateur de la communauté d’Emmaüs Uruguay et délégué régional d’Emmaüs International. En 1969 lors de l’Assemblée Générale fondatrice à Berne, il était compagnon depuis déjà 6 ans. Ses camarades et lui n’ont pas pu y assister, faute de moyens, mais un ami curé de la communauté
 les représenta à Berne. 
Dans cette interview, Efraín nous parle des années difficiles qu’ils ont vécues en Uruguay lorsque la dictature a commencé en 1981 et des combats que leur communauté menait au quotidien « Nous nous étions engagés sur trois aspects : vivre en communauté de manière autonome, aider les plus démuni-e-s et en troisième lieu, œuvrer à quelque chose de « plus grand », contribuer à un changement pour en finir avec la dictature et rétablir la démocratie ».
 © Emmaus International

Les commentaires sont clos.